LES EMPLOYEURS SABOTENT VOLONTAIREMENT LA NEGOCIATIONS SUR LES SALAIRES !
L’accord salaires signé le 17 septembre 2018 qui prévoit une revalorisation de 1,2 % sur l’ensemble des minimas de la grille n’a toujours pas fait l’objet d’une extension.
Entre temps le SMIC a été porté à 1 521,22 € au 1er janvier 2019 dépassant les deux premiers coefficients de la grille.
Dans ce contexte cinq organisations syndicales, dont la CFDT, ont mis en demeure les employeurs pour que s’ouvrent de nouvelles négociations.
DEUX REUNIONS POUR RIEN !
Deux réunions ont eu lieu, l’une le 4 et l’autre le 12 février 2019, en vue de mettre en place une revalorisation en complément des 1,2 %.
Le 4 février les employeurs ont fait la proposition suivante :
- 1,4 % pour 2020 auxquels s’ajoutent une revalorisation du travail de nuit et du dimanche.
- 1,4 % pour 2019
- La majoration horaire de la prime de nuit et de la prime du travail du week-end passerait de 10 à 15 %.
UNE PROPOSITION PEUT EN CACHER UNE AUTRE !
Le 12 février les employeurs ont déclaré que la revalorisation de 1,4 % pour 2019 ne s’appliquerait pas avant octobre 2019 et que les 1,4 % comme les majorations du travail de nuit et du dimanche ne s’appliqueraient pas avant avril 2020 expliquant que c’était à prendre ou à laisser.
Cette exigence réduit les effets des dispositions salariales faites le 4 février.
CHANTAGE INACCEPTABLE POUR LA CFDT !
Les objectifs mis en avant par les employeurs étaient de conserver les allégements fiscaux sur les bas salaires.
Sauf que ces aides sont trop souvent utilisées par les entreprises pour baisser leurs tarifs avec pour incidence de maintenir cette concurrence déloyale destructrice du secteur professionnelle et du pouvoir d’achat des salariés.
CE SONT NOS ENTREPRISES QUI FONT LE DESASTRE ECONOMIQUE ET SOCIAL DU SECTEUR !